Mieux vaut prévenir que courir...
Alors que des milliers de "gladiateurs du macadam" tenteront de vaincre
les 42km du Marathon de Paris ce dimanche 7 avril, j'ai décidé, quant à moi, de m'octroyer un break et de laisser la machine au repos...le moins longtemps possible !
Une décision pas facile à prendre... en tous cas, une décision prise à contre coeur. Depuis mon 10km d'Aubergenville, des douleurs au bas du dos et à l'ischio-jambier gauche viennent perturber ma préparation estivale.
Souviens-toi l'été dernier
Certes, ce ne sont pas des douleurs violentes mais le spectre de revivre la même galère que l'été dernier m'oblige à être raisonnable. Il y a un an, j'avais forcé après avoir ressenti les mêmes symptômes. Résultat : trois mois d'arrêt et une saison estivale gâchée. Alors, je suis aujourd'hui plus attentif aux signaux que m'envoie mon corps. J'ai du mal à récupérer, je suis courbatu, je sens des raideurs dans les muscles. Ma dernière séance dominicale s'était bien déroulée : 2000m-3000m-2000m en 6'55''-10'43'-6'50''. Oui, le cardio fonctionne bien mais l'enveloppe musculaire, elle, ne semble malheureusement pas suivre.
Un test VMA et puis s'en va.
Ce vendredi 5 avril, séance piste. J'avais prévu 10*300m mais j''improvise au dernier moment un test VMA. Après, 5*200m (en 35'') en guise d'échauffement, me voilà parti pour 5 tours de piste. Objectif : 6'20''. Je vais vite déchanter : je passe au 1er kilo en 3'12'' et peu à peu, je sens que je n'ai pas la force ni la volonté de me battre. Je termine mon 2000m en 6'36''. Loin des mes prétendues ambitions ! Je sais que je vaux mieux que cela mais surtout, je sais que mon corps est fatigué.
Une pause s'impose
Certes, je pourrai continuer à m'entrainer, la gêne n'étant pas si douloureuse. Mais je suis un "vieux routier" et l'expérience me dit qu'il ne faut prendre aucun risque. Je vais donc m'imposer 8 jours de repos car il faut savoir être à l'écoute de son corps, à 36 ans encore plus qu'à 20 ! Et c'est ça le plus dur : quand l'envie et la volonté sont toujours là mais que le corps, lui, ne suit plus...